CORABEL CANADA
                   Organisme sans but lucratif en soutien à Roche-à-Bateau

CORABEL est l'ultime effort d'une série d'initiatives de ressortissants et d'habitants de Roche-à-Bateau de se regrouper pour le bien-être de leur ville commune. En effet, suite à l'échec de regroupements comme la CRAB et l'ARAB, des roche-à-batelais, pour la plupart établis en Floride à la tête desquels on retrouvait Jean-Michel Barthe et Loubert Cadet ont organisé à l'été 2004 une fin de semaine de retrouvailles dans la ville même de Roche-à-Bateau afin de renouer des liens défaits depuis longtemps et réconcilier une population divisée par les querelles politiques qui avaient fini par annihiler tout désir de vivre ensemble et reléguer la commune au rang de bon dernier en terme de développement local sur la côte sud d'Haiti.

Ces retrouvailles furent une belle occasion de ressourcement pour plusieurs de ces ressortissants qui avaient déserté depuis des lustres cette terre qui les a vu naître et grandir pour la plupart. À l'issue de cette fin de semaine, le désir de récidiver fut très fort et bientôt germa l'idée de faire plus que des retrouvailles annuelles, mais de concevoir une structure susceptible de réaliser des projets de développement durable dans la commune. Cette idée prit la forme d'un organisme à but non-lucratif du nom de CORABEL (Coalition roche-à-batelaise pour l'expansion locale) enregistré dans l'État de Floride (États-Unis).

Des consultations ont eu lieu parallèlement avec des roche-à-batelais établis au pays et à l'étranger notamment au Canada et dans d'autres États des États-Unis afin de constituer des branches locales de la CORABEL. C'est ainsi que vers janvier 2005, Montréal puis Ottawa leur emboîteront le pas. Haiti constitué depuis un certain temps en comité prendra des dispositions pour obtenir la reconnaissance légale comme un organisme à but non lucratif.

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Vers l'été 2005, trois branches de la CORABEL furent constituées, la branche américaine (Miami), la branche canadienne (Montréal et Ottawa) enregistrée autant au fédéral que dans la province du Québec et la branche haïtienne (Roche-à-Bateau et Port-au-Prince).

L'idée de base était que chaque ville où sont établis des roche-à-batelais dispose de sa branche de CORABEL. D'où l'appellation de mouvement  que certains se plaisent encore à utiliser. La sctructure de 2005 n'a pas beaucoup évolué. Les tentatives pour constituer des branches à New York et à Boston n'ont pas encore porté fruit. Par ailleurs, le comité d'Ottawa qui constituait avec Montréal l'autre versant de la branche canadienne a été dissout. Vers la fin de 2008, ses membres ont intégré de façon formelle la représentation de Montréal qui lui a donné naissance.

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Sinon, chaque branche de la CORABEL est autonome et inscrite légalement dans le pays où elle exerce ses activités. Aussi, chaque branche dispose également de la capacité de mener ses propres actions et dans l'éventualité de la dissolution d'une branche, les autres peuvent aisément poursuivre leurs activités.

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Cependant, depuis leur création, les branches travaillent ensemble et se sont doté de structures semblables. À la tête de chaque branche se retrouve une entité dirigeante, le nom de celle-ci varie selon les pays. Et depuis 2009, CORABEL dispose d'un conseil des coordonnateurs qui exécute ensemble les décisions prises par la base. Ces coordonnateurs disposent par ailleurs d'un mandat de l'assemblée générale annuelle des différentes représentations réunie à Roche-à-Bateau en 2008, pour constituer une instance de coordination rotative à trois niveaux administratifs: coordination générale, secrétairerie générale et trésorerie générale.

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